dimanche 9 septembre 2012

Pisco - Paracas - Ica - Huacachina (Part I : Pisco)

La route du Sud, vous commencez à connaître, non?
Différents organisations s'occupant des étudiants étrangers organisent chaque année un week end à Huacachina. C'était il y a deux semaines. Qu'est-ce que Huacachina?, me diriez-vous si vous étiez curieux. Eh bien c'est une Oasis dans le désert, vous répondrais-je. Rien que ça, ça fait rêver. Et puis on peut y faire différentes activités coules telles que le sandboard, et ça aussi ça fait rêver. Du coup avec Elise on s'est inscrits pour y aller - avec environ 150 autres étudiants. Mais vu qu'on avait envie d'aller ailleurs qu'à Huacachina on est partis plus tôt pour aller à Pisco et Paracas, avant de rejoindre Ica et Huacachina (Huacachina est à Ica).
 

On est donc allé acheter nos billets pour aller à Pisco et faire notre premier vrai voyage. Youpiyoup ! Supramotivation. Le vendredi matin à l'heure où blanchit la campagne nous sommes donc montés dans un bus de la compagnie Ormeño, pas spécialement confortable ou inconfortable, et sommes repartis sur la panaméricaine vers le sud, comme lorsque nous étions allés à Pucusana. Sauf que cette fois ça a duré beaucoup plus longtemps. Du coup on a pu constater que le paysage était un peu toujours le même. Il y a aussi des endroits verts ou avec des champs, mais surtout beaucoup d'endroits de montagne/désert/roches hostiles. ça a son charme, ceci dit.
La panaméricaine longe la mer, au Pérou. Enfin l'Océan Pacifique. ça donne donc ce genre d'endroits

Mais c'est beau, quand même. Et ça devient de plus en plus classe quand on descend vers le sud.

Et ce qui devait arriver arriva.... LE CIEL EST DEVENU BLEU ! Eh ouais, j'ai pris une photo de la séparation beau temps/garua.

Hum, la bonne soupe de crabe poilu !
 Après un bon moment de route (4 ou 5h), on est arrivés vers Pisco. Mais en fait le bus s'arrête sur la panaméricaine et le centre ville de Pisco est à genre 15minutes en combi. ou moins, je sais pas. Enfin dans tous les cas on avait faim alors on a décidé de tester le restau de routiers sur la Panaméricaine et de tester des plats au hasard. Bah euh... la soupe de crabe poilu c'est un peu perturbant. Surtout quand tu le sais pas et que tu découvres bah un crabe avec des poils dans ta soupe... Miam ! Après, le reste de mon repas créole (cf un article un jour sur la nourriture ♥ sans doute le point le plus important du Pérou, au passage. Plus que les oiseaux ou les paysages)(enfin environ) était bon, celui d'Elise moins. Pourquoi? elle a testé au hasard et hum... est tombée sur quelque chose de très peu chouette. Un plat de foie, quoi. Enfin au moins maintenant on sait comment on dit foie. Higado !

Après on a tenté de marcher jusqu'à Pisco mais en fait il y avait du Soleil et donc 5000 degrés (au moins) et on a fini par prendre un combi. Au passage, on peut aussi dire une combi. C'est peut être même plus correct, mais bon, je vais garder le un.

Pisco :

La cathédrale de gauche, détruite (mais ça se voit plus trop, seulement le toit) et probablement sa charmante remplaçante.
C'est une ville de 100 000 habitants et son nom vient du Quechua pour Oiseau. Mais son nom est aussi le nom de la boisson nationale du Pérou, le Pisco. C'est la vodka locale. Du raisin trèèès fermenté à 40°. C'est pas supra bon pur, forcément, mais ça se mélange. Et puis surtout, il y a le pisco sour, mais ça, ça sera aussi dans l'article nourrituresque. A Pisco il y a donc des vignes et vignerons. Cette ville a une histoire tragique puisqu'elle a été détruite à 80% il y a 5 ans par le grand tremblement de terre de 2007. Plus d'une centaine de mort, dont un tiers par l'effondrement de la cathédrale durant la messe... Du coup, la ville est pas mal en ruine, et ça fait très post-apocalyptique, dès qu'on s'éloigne du centre ville et que rien n'est reconstruit. Mais sinon, c'est une jolie ville, je trouve. On n'y est pas resté supra longtemps (une heure ou deux tout au plus), parce que le but était d'aller à Paracas, ville voisine, et d'y trouver un hôtel avant la nuit (et la nuit tombe tôt, je vous rappelle).
La Plaza de Armas de Pisco. très sympa. Avec des perroquets dans les arbres =D Btw, Plaza de Armas est généralement la place principale de chaque ville.
Les endroits déserts...
 En marchant au hasard on est tombé sur un routier qui a essayé de parler anglais avec nous et nous a indiqué où se trouvait la mer et comment aller ensuite à Paracas. Donc on est allé à la mer vu que c'est notre passion, aller à l'Océan dès qu'Océan il y a.
Le long de l'Océan, pas grand chose n'est reconstruit.
Le Bord de l'Océan, plein d'oiseaux découverts (dont un ibis) et puis un ponton un peu cassé qui va jusque dans l'Océan. Évidemment, on y est allé.
Y'avait plein de planches qui étaient parties, mais globalement c'était pas trop compliqué :)
La ville pas en forme...
 



 

Vraiment très post-apocalyptique

De Pisco à Paracas il y a divers moyens de transports. Celui qu'on préfère et qui est le moins cher (ça tombe bien) étant le combi, pof, on est monté dedans à l'endroit indiqué par le chauffeur de camion et on a longé l'Océan jusqu'à Paracas. Pourquoi Paracas? Parce que depuis que Pisco a été détruite, c'est de Paracas que partent la plupart des bateaux qui vont faire le tour des Islas Ballestas. De plus il y a un parc national très grand, la réserve de Paracas. Le tour des îles se faisant à 8h du matin (parce qu'après la mer est très pas contente), il fallait aller à Paracas en fin d'aprem et dormir là-bas dans un hôtel aléatoire. Donc voila, nous avons continué notre route vers Paracas.

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